A l'issue de sa vie active,
"Tango bleu" avait été échoué dans un coude du Goyen situé sous le village
de Saint Jean,
on lui a ensuite amené un vieux compagnon guilviniste, ancien malamok du nom
de "Charlou" qui après une tentative de reconversion à la plaisance avait
été abandonné.
Les vieux bateaux
qui ont la chance ainsi de finir au cimetière, continuent en fait à "vivre",
parfois aussi longtemps que dans leur période d'activité,
et on peut continuer à leur rendre visite, comme on visite un vieux
compagnon, encore faut-il un peu aimer les bateaux et le monde marin, ce qui
devient rare à notre époque dominée par la pensée écologique...
anomalie d'immatriculation selon que l'on
voit le bateau par babord ou par tribord, peut-être que
Tango bleu a navigué ainsi sans que personne ne s'en aperçoive...