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Sans être un grand spécialiste, il me semble qu'il n'était pas bien
compliqué de les faire échouer en des lieux appropriés et ensuite de prendre
quelques dispositions assez simples pour qu'il y restent définitivement. Il
suffit ensuite de laisser le temps faire son oeuvre, "L'Indépendant" dont il
ne reste rien aujourd'hui ( ci-dessus ) en est un parfait exemple...
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Un grand nombre de
coques agonisantes, comme il y a quelques années à Audierne, aurait pu,
paradoxalement, être interprété comme un signe
de prospérité car à cette époque la flotte se renouvelait et
chaque bateau était remplacé, souvent même par un plus grand et
plus puissant.
De nos jours ce n'est hélas plus le cas, pis encore, les dernières
carcasses qui achèvent tranquillement de se disloquer n'auraient même
plus droit à cette fin logique et naturelle. |
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N'en déplaise à certaines personnes, ce sont
bien ces bateaux qui donnent toute leur noblesse à des sites,
comme l'arrière port du Guilvinec, le sillon de Camaret, ou encore
"Le Magouer"
en rivière d'Etel .
Heureusement que des gens se mobilisent et arrivent à préserver ce qui peut
l'être encore,
il faut à cette occasion leur tirer un grand coup de chapeau, je pense
particulièrement à ceux qui se battent actuellement pour préserver le
cimetière marin de Plouhinec ( 56 ), puisse leur combat aboutir...
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